La confiance par défaut appartient au passé
Réseaux plats, accès étendus, terminaux inconnus : le SI d’entreprise s’est complexifié. Ajoutez le télétravail, le cloud, les cyberattaques de plus en plus sophistiquées… et vous obtenez un cocktail à haut risque. La réponse ? Le modèle Zero Trust.
Basé sur un principe simple : ne jamais faire confiance par défaut, toujours vérifier, il impose une nouvelle façon de penser la cybersécurité.
Mais êtes-vous prêt à l’adopter ?
Faites le test express
1. Vos utilisateurs s’identifient-ils via un SSO avec MFA ?
Un accès sécurisé commence par l’identification.
SSO + MFA est la base d’une posture Zero Trust : simplicité côté utilisateur, robustesse côté sécurité.
Pas de MFA ? Vous laissez la porte entrouverte.
2. Gérez-vous les droits d’accès avec précision ?
Qui a accès à quoi ? Pourquoi ? Pour combien de temps ?
Le principe du moindre privilège est central : chaque utilisateur doit avoir uniquement les droits nécessaires — et rien de plus.
Si vos droits ne sont pas revus régulièrement, attention aux accès fantômes.
3. Vos applications sont-elles cloisonnées entre elles ?
Une fois dans le réseau, un attaquant ne doit jamais pouvoir se déplacer librement.
Micro-segmentation, firewalls internes, ZTNA : autant de moyens de contenir les risques.
Un réseau plat, c’est comme une maison sans portes intérieures.
4. Les accès des prestataires sont-ils contrôlés et limités ?
Prestataires, freelances, sous-traitants : autant de points d’entrée sensibles.
Avec le modèle Zero Trust, chaque accès est justifié, limité dans le temps, et idéalement supervisé.
Un identifiant partagé entre plusieurs externes ? Oubliez.
5. Avez-vous une visibilité en temps réel sur les usages et terminaux ?
Zero Trust ne se contente pas de vérifier au moment de la connexion. Il exige une surveillance continue : terminal conforme ? Comportement normal ? Accès légitime ?
Des outils comme EDR/XDR, SIEM, ou SOC sont vos meilleurs alliés.
6. Vos données sont-elles protégées, même en cas de terminal inconnu ?
Un collaborateur accède à des données critiques depuis un ordinateur perso, non sécurisé ?
Avec le Zero Trust, le contexte d’accès est aussi important que l’identité : terminal managé, localisation, niveau de risque…
Le BYOD peut exister, mais encadré.
Résultats du test
• 0 à 2 « oui » → Votre SI est vulnérable : il est temps de structurer une stratégie Zero Trust.
• 3 à 5 → Vous êtes en chemin : certaines briques sont là, il faut les relier.
• 6 → Bravo : vous êtes Zero Trust Ready (ou presque) !
Par où commencer ?
Le Zero Trust n’est pas un produit, c’est une démarche progressive. Et la bonne nouvelle, c’est que vous avez sûrement déjà certaines briques : IAM, VPN, MFA, EDR…
L’essentiel est de connecter les points dans une stratégie cohérente. Et ça, on peut le faire ensemble.
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